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Les 7 pièges à éviter lors d’un conflit dans la fratrie

Enfin les vacances sont arrivées ! Mais qui dit plus de temps libre dit aussi plus de moments propices aux conflits entre nos enfants et ça, c’est pas mal moins agréable! Tu as envie de passer un été reposant à faire autre chose que de gérer des chicanes ? Alors je te présente les 7 pièges à éviter par rapport aux conflits dans la fratrie.

Les 7 pièges :

Piège #1 – Chercher le coupable

La première phrase qu’on a souvent le réflexe de dire en premier c’est : “C’est qui qui a commencé !” Mais celui qui cherche un coupable trouve bien souvent un menteur! Quand on cherche des coupables, on met directement nos enfants position d’accusation ce qui augmente la frustration et la rivalité entre eux et c’est exactement le contraire de ce que l’on veut.

Piège #2 – Punir les deux enfants

Puisqu’on ne sait pas lequel de nos enfants a commencé, notre tendance est du punir les deux ! On pense que ça règle le problème mais au final, ça ne fait que l’accentuer davantage puisqu’il n’y a rien qui ne soit réglé. Ce dont l’enfant a besoin, c’est d’apprendre à se chicaner, c’est-à-dire d’apprendre à communiquer dans le respect quand il est sous tension.

Donc en punissant les deux enfants et en les envoyant dans leur chambre sans poursuivre notre intervention, nous passons à côté d’une occasion en or de dialoguer avec eux, de leur apprendre à s’écouter même s’ils ne sont pas d’accord, puis de les aider à trouver une solution.

Piège # 3 – Prendre position dans un conflit

Souvent, comme parent, on prend parti d’un côté comme de l’autre surtout quand une injustice a été vécue. Quand on prend parti, on augmente la rivalité, la jalousie et la frustration entre eux. Ce dont ils ont besoin, c’est que d’être entendus par rapport à ce qu’ils vivent et par rapport à leur perception. Alors on ne fait que les écouter.

Piège # 4 – Constamment invalider le plus vieux

Lors des conflits, il est fréquent que l’on mette de la pression sur les épaules de l’aîné. Comme c’est lui le plus vieux, on croit à tort qu’il devrait être un modèle et qu’il devrait donner raison au plus jeune ou juste le laisser faire. Mais notre aîné a lui aussi des émotions et des besoins qui méritent autant d’être entendus. C’est pourquoi il est important de traiter nos enfants également peu importe leur âge.

Piège # 5 – Reprocher à nos enfants de se chicaner

Quand on reproche à nos enfants de se chicaner: « Pas moyen d’avoir la paix dans cette maison-là! Allez-vous arrêter de vous chicaner deux minutes, je suis tanné de vous entendre chialer! », on apprend à nos enfants à se faire des reproches entre eux et éventuellement de nous faire des reproches à nous aussi!  Donc c’est contre-productif comme intervention car on va dans le sens contraire de ce qu’on veut vivre, c’est-à-dire l’harmonie et le respect. Au lieu de leur reprocher de se chicaner, soyons attentifs pour les valoriser quand ils s’entraident. Reconnaissons-les positivement quand ça va bien, quand ils jouent bien ensemble. Ces interventions sont beaucoup plus efficaces pour favoriser la bonne entre nos enfants.

Piège #6 – Demander aux enfants le « pourquoi » de leurs comportements

« Pourquoi tu as insulté ton frère? » ou « Pourquoi tu es encore en train d’achaler ta sœur? ». Pourquoi ne pas dire « pourquoi » ? Parce que c’est une information très difficile à traiter pour le cerveau de l’enfant car ça fait référence à ses intentions et souvent, l’enfant agit de manière irréfléchie, impulsive et inconsciente. Donc on évite ce genre de questions parce qu’on n’aura pas de réponse satisfaisante. Inversement, on peut demander à l’enfant: « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Cette question est beaucoup plus facile à répondre pour l’enfant puisqu’il doit nommer des faits descriptifs pour faire un retour sur la situation plutôt que de parler de ses intentions, qui bien souvent sont inconscientes.

 Piège # 7 – Mettre beaucoup plus l’accent sur le problème que la solution

Notre temps de parents est précieux et notre énergie aussi et on en dépense beaucoup trop à essayer de comprendre qui a commencé et qui a fait quoi! D’autant plus que les conflits d’enfants peuvent nous sembler sans queue ni tête. On devrait plutôt mettre notre énergie sur la résolution puisque c’est ça qu’on veut développer chez nos enfants, la capacité à résoudre des problèmes. Cette aptitude sera des plus aidantes dans leurs éventuels conflits.

On connaît maintenant les sept pièges dans lesquels ne pas tomber quand on intervient lors d’un conflit entre nos enfants pour éviter de les alimenter et plutôt leur apprendre à mieux communiquer. Mais maintenant qu’on sait quoi ne pas faire, vous allez sûrement vous demander quoi faire à la place face à un conflit ? Pour connaître la réponse, je vous invite à regarder la petite capsule que vous trouverez dans le lien ci-dessous.

Émilie Vincent
Copropriétaire et formatrice chez Les Formations COMMEUNIQUE

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