Skip to content

Qui mène chez toi ?

Qui mène chez toi ?

On s’installe dans la voiture pour aller au parc. Ma fille de 3 ans pleure parce qu’elle veut que ce soit moi qui conduise alors que c’est son papa qui s’installe au volant.

Parent permissif :

« Tu veux que ce soit maman qui conduise ? D’accord, je vais conduire. » Je prends le volant et mon enfant arrête de pleurer.

Mais quel est le problème? La situation semble réglée…

Certaines décisions ne reviennent pas aux enfants mais bien aux adultes. L’enfant a besoin de se sentir guidé et pris en charge par un adulte solide.

Impacts :

  • On doit laisser à l’enfant l’espace pour s’exprimer et faire des choix mais dans cette situation, c’est une décision qui revient aux adultes. Plus je laisse l’enfant diriger, plus il devient autoritaire envers son parent.
  • Le parent a agi dans le but d’éviter à l’enfant de ressentir sa frustration. On fait de l’évitement, au lieu d’accueillir avec empathie la colère de son enfant.

Parent autoritaire :

Sur un ton de dureté : « Arrête tes caprices. Je t’avertis, si tu fais une crise on reste à la maison et on n’ira pas au parc. Pas moyen que ça se passe bien pour une fois! »

Impacts :

  • La réaction du parent augmente la frustration de l’enfant au lieu de l’apaiser. L’enfant est alors activé dans son mode réactionnel et le parent doit gérer une crise qui augmente en intensité.
  • À long terme, n’ayant pas la possibilité d’être accueilli dans son ressenti, soit l’enfant aura de plus en plus de réactions explosives ou il finira par se refermer et tout garder à l’intérieur.

Moi (guide) : « Mon amour, je comprends que tu aurais envie que maman conduise. Mais ça, c’est une décision qui revient aux adultes et c’est papa qui conduira pour aller au parc. »

Mon enfant pleure de plus en plus fort…la crise prend de l’amplitude.

Arrêtons d’y voir un problème. C’est normal que l’enfant réagisse face à la contrainte.

Comme parent guide et complice, j’accompagne mon enfant dans son vécu émotionnel mais sa réaction n’influence pas ma décision.

Moi (complice) : « Je sais que tu avais envie de décider et que ça te fâche. Tu veux tenir ma main pour te calmer? »

Mon rôle de parent c’est tout d’abord de faire sentir à mon enfant que ses émotions son légitimes. Ensuite, je peux encadrer avec des stratégies pour l’aider à mieux gérer ses émotions pour éviter qu’elles affectent l’ambiance familiale et débordent sur les autres.

Découvre ces stratégies en visionnant notre formation sur l’encadrement !

Émilie Vincent
Copropriétaire et formatrice chez Les Formations COMMEUNIQUE

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est COmmunique-banie%CC%80re.png.
0
    Panier
    Votre panier est videRetour à la boutique